Speakers

Osmely José Piña est un médecin diplômé de l'Universidad del Zulia, au Venezuela, et membre fondateur du mouvement LGBTI "Okay, no". Il participe en tant que médecin à différents programmes de santé communautaire avec la Fundación Primeros Auxilios LUZ (PALUZ) et la Fundación Rehabilitarte (2020-2022) ; il travaille comme chef de projet pour l'Asociación Acción Triángulo et la Cinemateca Pedro Zerolo (2021-présent).

Amélie Pasmanns (elle) a étudié la santé publique européenne et l'éducation et la promotion de la santé à l'Université de Maastricht, où elle a concentré ses recherches sur l'inclusion des genres et a mené des recherches au sein du European Gender & Health Lab (EGHLab) sur l'expérience de la stigmatisation menstruelle pour les personnes trans* et non binaires.

Ines Alaoui est responsable des politiques de santé mondiale chez Coalition PLUS, où elle coordonne les stratégies de plaidoyer pour l'accès aux traitements et le financement de la riposte au VIH. Son travail s'appuie sur la mobilisation communautaire et le développement d'une expertise locale pour influencer les décideurs institutionnels. Avant de rejoindre Coalition PLUS, elle a occupé divers postes de plaidoyer chez AIDES, se concentrant sur la tarification des médicaments et l'accès à l'innovation thérapeutique. Titulaire d'un master en politique comparée de SciencesPo Paris, elle a axé ses recherches sur les réformes de la couverture santé au Maroc, son pays d'origine.

Matej Vrebac travaille au Centre ouvert de Sarajevo en tant que coordinateur de programme. Son portefeuille de travail comprend également des travaux sur les questions de santé LGBTIQ, principalement la santé mentale et le VIH. Il a organisé et animé une longue série de formations et d'ateliers sur le bien-être mental pour la communauté LGBTIQ+ en Bosnie-Herzégovine. Avec d'autres collègues, il œuvre pour la promotion et la mise en place d'une prise en charge et d'une protection inclusives, professionnelles et complètes de la santé sexuelle, reproductive et mentale des personnes LGBTIQ.

Alessandra Widmer est codirectrice de l'Organisation Lesbienne Suisse (LOS), porte-parole national des femmes lesbiennes, bisexuelles et queer en Suisse. LOS milite pour leur visibilité et leur égalité, lutte contre la discrimination et œuvre pour la justice juridique et sociale. Dans le cadre de ses fonctions, Alessandra a co-créé et dirigé un projet d'information sur la santé sexuelle destiné aux personnes queer ayant une vulve et participe actuellement à une vaste initiative collaborative visant à améliorer la santé mentale et la résilience des personnes LGBTIQA+ en Suisse. Elle est également active au sein des mouvements féministes et queer, tant dans la culture que dans le sport.

Andrés Marchant Mellado est un physiothérapeute passionné qui souhaite se spécialiser en santé mentale. Depuis l'obtention de son diplôme, il s'est attaché à approfondir sa compréhension du mouvement du corps humain et de ses liens avec la physiologie. Ses études supérieures et son travail ont été consacrés à la réadaptation neurologique et respiratoire, ainsi qu'au traitement des patients atteints de maladies chroniques. Titulaire d'un master en physiologie intégrative, il a récemment participé à des projets de recherche sur la douleur chronique et la santé mentale. Tout au long de sa carrière, il s'est engagé auprès de la communauté LGBTIQA+. Depuis son départ de son pays natal, le Chili, cet engagement s'est renforcé, le poussant à consolider ses aspirations. Il est désormais déterminé à explorer l'impact de la conscience corporelle sur la performance physique et la santé mentale.

Christos Nousis est psychologue clinicien et psychothérapeute psychanalytique. Il est titulaire de diplômes de psychologie de l'Université d'Ioannina et de l'Université métropolitaine de Cardiff, ainsi que d'un master en promotion de la santé mentale de l'Université nationale et capodistrienne d'Athènes. Il est actuellement doctorant à la Faculté de médecine d'Athènes et chercheur associé à l'hôpital psychiatrique Eginition. Christos est spécialisé en psychopathologie clinique et en évaluations neuropsychologiques, notamment dans les troubles de la personnalité et de l'humeur. Son travail clinique a principalement porté sur l'accompagnement des personnes vivant avec le VIH, des travailleurs du sexe, des personnes transgenres et des réfugiés LGBTI par l'intermédiaire de Positive Voice (Association grecque pour les personnes vivant avec le VIH). Il a apporté un soutien psychologique, des interventions de crise et des psychothérapies à des personnes confrontées à la stigmatisation, à la discrimination et à des problèmes de santé mentale, contribuant ainsi à un cadre de santé mentale plus inclusif et plus solidaire. Membre actif de plusieurs organisations professionnelles, il s'engage à faire progresser la recherche en santé mentale et à promouvoir des soins psychologiques inclusifs.

Le Dr Harvey Kennedy-Pitt est consultant en santé publique mondiale, stratège en équité en santé et chercheur-défenseur engagé dans la promotion de l'équité en santé pour les minorités raciales et de genre à travers le monde. Sa carrière couvre la santé des populations, l'élaboration de cadres stratégiques pour l'égalité et la recherche en santé sexuelle mondiale, avec pour objectif principal l'élimination des obstacles systémiques à une meilleure santé. Travaillant à l'intersection de la recherche, des politiques et de la pratique, Harvey a dirigé et géré diverses initiatives portant sur la santé des personnes LGBTQ+, le VIH et l'équité en santé, aux niveaux communautaire, local et national. Il apporte une riche expérience dans la promotion de solutions durables et culturellement adaptées aux communautés marginalisées. Ancien directeur général d'organismes caritatifs et consultant expérimenté, Harvey collabore avec des organisations du monde entier pour élaborer des cadres politiques, mener des recherches et concevoir des interventions de santé inclusives centrées sur les besoins des communautés. Fervent défenseur de la justice et de l'équité, il reste déterminé à créer des changements significatifs et durables.

Myriam Monheim, activiste et psychologue bruxelloise, consulte depuis près de 20 ans au Plan F, l’un des premiers centres de planning familial ouvert activement aux personnes LGBTI+. Investie, dès ses études, dans le domaine de la santé sexuelle et de la lutte contre le VIH et des discriminations associées, elle a travaillé auprès de publics très vulnérables : personnes sans-abri, travailleur·euses du sexe de rue, personnes vivant avec le VIH, personnes LGBTI+ d’origine étrangère. Depuis le début de son engagement personnel et professionnel dans le secteur LGBTI+, elle s’attache à mettre en lumière les besoins spécifiques des personnes racisées, et des femmes lesbiennes et bisexuelles souvent oubliées. Actuellement, elle forme et supervise des (futur‧es) professionnel‧les psychomédicosociaux aux enjeux d’un accueil et d’une prise en charge inclusive des publics minorisés, ainsi qu’aux concepts de promotion de la santé.

Andreas Pfister (il), professeur et docteur en sciences sociales en santé publique, est professeur et codirecteur de l'Institut de santé publique de la ZHAW, Haute école spécialisée de Zurich, Faculté des sciences de la santé, située à Winterthour (Suisse). Depuis 2004, il mène des recherches sur les populations LGBTQ+ en Suisse. Avec Paula Krüger, il a dirigé la première enquête nationale sur la santé LGBT en Suisse (2021), commandée par l'Office fédéral de la santé publique. Depuis 2021, il mène une étude qualitative sur les tentatives de suicide des jeunes LGBTQ+ en Suisse alémanique et romande et a récemment lancé une étude de quatre ans sur le parcours des jeunes adultes LGBTQ+ dans et à travers les soins de santé en Suisse alémanique (LGBTQ+ YOUTHPATH), toutes deux financées par le Fonds national suisse de la recherche scientifique.

Titulaire d'un master en études de genre et analyse culturelle de l'Université de Zurich, Klara Kruse Rosset s'efforce d'appliquer les théories queer et féministes à son militantisme pour la communauté LGBTIQ+ en Suisse. Bénévole à la Helpline LGBTIQ+, elle a accompagné des centaines de personnes en quête d'aide, où elle coache désormais l'équipe romande. La Helpline est non seulement un service d'entraide, mais héberge également l'outil national de lutte contre les crimes haineux, destiné à soutenir anonymement les personnes queer victimes de violences ou de discriminations. Elle anime également des ateliers dans les écoles pour sensibiliser les adolescents aux réalités LGBTIQ+ et fait partie de l'équipe organisatrice du Pink Apple Queer Filmfestival. Elle travaille depuis des années au sein d'équipes de sensibilisation et est actuellement cheffe de projet pour une association à but non lucratif œuvrant pour la démocratie.

Alison May Berner (elle/ella) est maître de conférences clinicienne en oncologie médicale au Barts Cancer Institute (NIHR) et exerce à l'hôpital St Bartholomew. Elle est la seule oncologue du Royaume-Uni à avoir suivi une double formation en médecine de l'identité de genre, qu'elle exerce à la Gender Identity Clinic de Londres (Tavistock and Portman NHS Trust). Elle dirige également le UK Cancer and Transition Service (UCATS), première clinique nationale au monde à intégrer l'oncologie locale et les soins d'affirmation de genre pour les personnes transgenres et de diverses identités de genre au Royaume-Uni. Titulaire d'un doctorat en génomique du cancer colorectal oligométastatique au Barts Cancer Institute, ses recherches portent désormais sur la réduction des inégalités de prise en charge du cancer selon le sexe, le genre et l'orientation sexuelle. Elle est administratrice de l'association caritative OUTpatients LGBTIAQ+ contre le cancer et, en octobre 2023, elle est devenue présidente de la British Association Gender Identity Specialists. Passionnée par l'éducation, elle est également co-auteure du chapitre « Cancer in LGBTQ » du programme mondial ESMO-ASCO.

France Frigot est chargée d'études au SESSTIM (Marseille, France) où elle coordonne des projets de recherche communautaire sur la santé des personnes LGBTQI+. Depuis octobre 2024, elle anime le réseau Recherche Promotion Santé LGBTI+ (R2PS) qui réunit des chercheur·es, associations de santé communautaire et professionnel·les de santé basé·es en France et au Canada. Sa mission : favoriser l’émergence d’un programme de recherche participative et de formation en promotion de la santé autour des enjeux et des besoins des minorités sexuelles et de genre.

Anaïs Gautier a participé à plusieurs travaux de recherche sur la santé des personnes exerçant le travail du sexe. Elle s’est par la suite engagée sur le terrain en tant qu’animatrice de prévention au Checkpoint Paris, puis a contribué au développement de programmes de santé communautaire et de promotion des droits des PVVIH à Arcat. Elle travaille de nouveau au Checkpoint en tant que Responsable des programmes de prévention dans l’objectif de poursuivre la lutte contre les inégalités sociales et territoriales de santé.

Lynda Sagrestano est psychologue sociale, communautaire et de la santé. Ses recherches visent à appliquer la théorie et les méthodes psychologiques pour mieux comprendre les enjeux de justice sociale et développer des interventions communautaires en collaboration avec des organisations communautaires. Ses travaux portent principalement sur l'égalité des genres, la santé sexuelle et reproductive, les violences sexistes et la santé mentale des personnes LGBTIQ+. Elle est actuellement chercheuse principale au Deutsches Jugendinstitut (Institut allemand de la jeunesse) à Munich, en Allemagne.

Giu Schmid dirige le département trans de Checkpoint Zurich et termine actuellement un master en psychologie appliquée. À Checkpoint Zurich, elle propose un accompagnement psychosocial aux personnes trans et non binaires, à leurs familles et aux professionnels sur les questions liées à la transidentité et à l'identité de genre. Giu apporte une solide perspective communautaire et une connaissance approfondie de la santé psychosociale des personnes trans. Cela renforce la collaboration interdisciplinaire de Checkpoint Zurich avec les professionnels de santé, les psychothérapeutes et le département trans, contribuant ainsi à ce que les services de Checkpoint soient toujours orientés vers les besoins de la communauté. Passionnés par la santé trans, ils œuvrent activement au renforcement des structures de soutien et de défense des droits de la communauté trans et non binaire dans toute la Suisse.

Catherine Meads est professeure de santé à l'Université Anglia Ruskin et réviseure systématique principale. Elle a obtenu son diplôme de médecine à l'Université de Leicester, ainsi qu'un doctorat et un master en santé publique à l'Université de Birmingham. Elle mène des recherches sur la santé des personnes LGBTQ+ depuis 1992 et a publié plusieurs articles novateurs dans ce domaine. Elle a récemment réalisé une étude sur la formation des professionnels de santé aux questions de santé LGBTQ+ pour le Dr Michael Brady, conseiller national pour la santé LGBTQ+ au NHS England. Elle a donné de nombreuses conférences publiques, est intervenue devant une commission spéciale et des groupes parlementaires multipartites, a enseigné à des étudiants en médecine et en soins infirmiers de premier cycle et a contribué à l'élaboration d'une formation en ligne destinée aux médecins généralistes. Elle a siégé à plusieurs comités directeurs de conférences LGBTQ+ et comités consultatifs d'études. Elle a été membre du comité consultatif LGBTQ+ du Bureau de l'égalité du gouvernement britannique de 2018 à 2021.

Née en Espagne, Vera Rodriguez a commencé à se battre pour les droits des travailleuses du sexe en 2011 après avoir été victime de discrimination dans un hôpital belge en raison de son origine. L'année dernière, elle a rejoint l'Alliance européenne pour les droits des travailleuses du sexe en tant que chargée de programme sur l'accès à la santé et la prévention du VIH. L'accès aux traitements est actuellement l'un de ses principaux axes de travail. Elle est ravie d'apprendre des membres de SCOPE et de partager son expérience avec eux, et de partager ses connaissances sur les droits des travailleuses du sexe, la prévention du VIH et l'accès à la santé sans discrimination ni stigmatisation.

Nathan Bédon-Rouanet est un artiste-chercheur bruxellois et militant pour l'autonomie des personnes trans. Etudiant en Master 2 à l'ENSAV La Cambre, il prépare actuellement un mémoire sur l'histoire sociale de la testostérone de synthèse. En parallèle, il a fondé l'Union Testophile, une organisation d'auto-support, de réduction des risques et de co-construction de savoirs. Il a participé aux publications collectives "Rose Canine Griffe Chromée" aux éditions a rouge et "Trans Pédé Gouines Club" #0.

Boursier VIH/Oncologie au Chelsea and Westminster Hospital de Londres, en dernière année de spécialisation en oncologie médicale à l'Istituto Nazionale Tumori de Milan, Alberto Giovanni Leone est également coordinateur du groupe de travail Oncogender de l'AIOM (Association italienne d'oncologie médicale), un groupe de recherche multidisciplinaire axé sur la prise en charge du cancer chez les personnes transgenres et de diverses identités de genre. Il travaille actuellement sur plusieurs projets nationaux et européens visant à identifier et à remédier aux inégalités auxquelles sont confrontées les personnes trans dans le continuum des soins contre le cancer.

Clark Pignedoli est sociologue et travaille depuis 2021 dans le champ de la recherche sur le VIH/Sida à la frontière des milieux universitaires et communautaires. Il est actuellement ingénieur de recherche au sein d' «Un faire qui ne peut pas se dire» (financement ANRS MIE, 2023-2025), une recherche-action co-portée par Gabriel Girard (SESSTIM) et Giovanna Rincon (association Acceptess-T) qui vise à documenter la socio-histoire de la médiation en santé communautaire dans la prévention du VIH auprès des femmes trans immigrées en France hexagonale. Ces dernières années, il a approfondi la connaissance des communautés trans et migrantes au prisme du VIH, en œuvrant au croisement de la sociologie de la santé, de la sociologie du genre, de la sociologie des migrations et de la santé publique selon une approche communautaire et participative. Il a publié des articles dans Social Science and Medicine, la Revue française des affaires sociales et des chapitres dans des ouvrages collectifs. Il a développé une expertise dans l'ethnographie participante et dans les démarches éthiques auprès de différents terrains et acteur.ices (participant.es, associations, hôpitaux, lieux extérieurs de TDS, archives). Il est bénévole au pôle recherche d’Acceptess-T et à Aides37.

Le Dr Varney-Bennett est un clinicien en santé publique fort de plusieurs décennies d'expérience en santé publique locale, régionale, nationale et internationale. Directeur régional de la santé publique pour le Sud-Ouest de l'Angleterre, il travaille au sein du ministère fédéral de la Santé et des Affaires sociales, du Service national de santé régional et des équipes de santé publique des collectivités locales afin d'améliorer la santé et le bien-être des diverses communautés de la région. Il a précédemment occupé les postes de directeur de la santé publique de la ville de Birmingham, de responsable national pour la santé et le bien-être des adultes à Public Health England et de coprésident de l'Association gay et lesbienne des médecins et dentistes. Fort d'une longue expérience dans la réduction des inégalités de santé envers les personnes LGBT+, il a notamment dirigé l'élaboration de rapports fédéraux et locaux sur les inégalités de santé envers les personnes LGBT+ et intégré des indicateurs d'amélioration dans les stratégies et politiques du système.

Le Dr John Gilmore (il/iel) est professeur adjoint et directeur du département de soins infirmiers généraux à l'University College Dublin, en Irlande. Ses travaux portent sur les liens entre santé et justice sociale et sont largement publiés dans les domaines de la santé inclusive, de la santé LGBTQIA+, de la formation des infirmiers et de la santé sexuelle. Titulaire d'une bourse Fulbright HRB Health Impact Scholar, il a été, en 2023, chercheur invité à l'Université de Californie à San Francisco et à l'Université Columbia à New York, où il a exploré différents modèles de soins de santé pour les minorités sexuelles et de genre, ainsi que des approches de la recherche en santé LGBTQIA+. John est également chercheur invité à l'Université de Huddersfield et examinateur externe pour le master en sciences infirmières de l'Université d'Édimbourg. En 2025, John a reçu le prix Emerging Leader Award de l'Irish USA Alumni Association pour son travail de promotion de la recherche en santé LGBTQIA+ en Irlande et aux États-Unis.

Gabriel Girard est sociologue, chargé de recherche de l'Institut de recherche sur la santé et la recherche médicale au SESSTIM (Marseille, France). Ses travaux portent sur les mobilisations collectives face au VIH/sida et la promotion de la santé auprès des minorités sexuelles et de genre. Il a coordonné, avec François Berdougo et Elise Marsicano, le hors-série de la revue Santé publique sur la santé des minorités sexuelles, sexuées et de genre, paru en 2023.

Maui Miranda est une défenseure des droits humains et des droits LGBTI. Elle est responsable des partenariats et du plaidoyer et vice-présidente du comité directeur trans de Filipino LGBT Europe, basé à Amsterdam. Elle est membre de la Société des femmes trans des Philippines (STRAP), de Transgender Europe (TGEU) et de l'Association néerlandaise d'anthropologie féministe et d'études de genre (LOVA). En tant que chercheuse, ses travaux se situent à l'intersection du genre, de la sexualité et de la migration, explorant comment une compréhension critique de la sexualité peut conduire à une représentation plus inclusive et plus juste de la migration genrée. S'appuyant sur une perspective intersectionnelle et guidée par les principes de l'engagement communautaire et des méthodes de recherche participative, son projet de recherche examine les expériences vécues des migrantes transpinays (femmes transgenres aux Philippines et dans ses communautés diasporiques) en Europe, en se concentrant sur la formation de leur identité de genre et leur (politique d')appartenance.

Ismar Hačam est diplômé en littérature allemande, originaire de Bosnie-Herzégovine, et vit actuellement à Berlin, en Allemagne. Depuis 2017, il organise et modère de nombreux événements littéraires axés sur les littératures queer et celles d'Europe du Sud-Est. Ismar a rejoint AIDS Action Europe en 2022 en tant qu'assistant de programme. Il est responsable de l'administration, de l'organisation des événements, ainsi que des activités liées à la prévention sur les applications gay et à la réunion européenne du réseau GBQMSM.

Samuel Crougneau est médiateur santé pair au Girofard - Centre LGBTI+ de Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine. Il coordonne un dispositif de permanences en santé visant à favoriser l’accès aux soins et aux droits pour les personnes trans. Depuis plusieurs années, il milite également au sein de l’association ANCRES, association communautaire trans, dont il est co-fondateur, où il participe notamment au développement de ressources de RDR liés aux pratiques d’injection de traitements hormonaux d’affirmation de genre. Il est par ailleurs masterant en Sciences sociales à l’Université de Bordeaux où il mène des travaux de recherche sur les pratiques d’automédication des personnes trans, et cherche à valoriser les apports des savoirs expérientiels et communautaires au sein du champ académique.

Sociologue de formation, Leceo Havard est chercheur au sein du laboratoire de recherche SESSTIM (Marseille, France), dans une équipe axée sur la santé des populations minorisées, avec une approche communautaire. Il travaille actuellement pour un projet de recherche sur les interventions communautaires de médiation en santé mentale en partenariat avec Acceptess-T à Paris, RITA à Grenoble, J’en Suis J’y Reste à Lille et le centre LGBTQIA+ de Marseille.

Maud Royer est présidente de l'association féministe Toutes des Femmes, qui lutte pour les droits des personnes trans et des femmes. Elle a écrit le livre Le Lobby transphobe, publié aux éditions Textuel en 2024. Elle est experte sur le plaidoyer pour les droits des personnes trans, et sur les liens entre transidentité et féminisme.

Léo Manac’h est docteur en anthropologie (Ceped, U. Paris-Cité). Sa thèse porte sur ce qu’il appelle des « politiques de découragement ». À partir d’un terrain de thèse consacré à la mobilisation pour défendre le droit au séjour pour soins en France, il analyse comment le découragement des militant·es nait à la fois de politiques migratoires toujours plus répressives et de la reproduction de rapports de domination en interne des mobilisations. Il fait du découragement un paradigme pour analyser les luttes contemporaines et l’évolution de l’exercice du pouvoir par l’Etat. Ses recherches post doctorales portent sur les politiques de santé de l’extrême droite en France et sur les mémoires des vies hantées par le sida.

Margot Annequin est post-doctorante, en épidémiologie sociale, au sein de l'équipe Santé Recherche communautaire du laboratoire SESSTIM (Aix Marseille Université- Inserm-IRD) à Marseille. Elle mène des recherches sur la question des inégalités sociales de santé dans l’accès à la prévention et aux soins dans le champ du VIH/SIDA. Ses dernières recherches portent sur les situations sociales des femmes transgenres vivant avec le VIH en France, à partir des données de l’enquête ANRS-Trans&VIH, projet de recherche communautaire mené en partenariat avec les associations ACCEPTESS-T et AIDES.

Phé Hofmann (iel ou elle) a étudié les sciences infirmières et a suivi une formation complémentaire en soins palliatifs, éducation sexuelle, conseil sexuel et conseil systémique. Depuis 2022, elle est conseillère psychosociale à Checkpoint BLN. Elle y dispense des conseils sur la santé sexuelle, le dépistage du VIH/IST, la réduction des risques et d'autres sujets liés à la santé psychosociale. En tant que personne transgenre non binaire, Phé propose des conseils entre pairs pour le dépistage du VIH/IST à Checkpoint BLN et, à partir de l'été 2025, lancera un cycle de conseils de groupe de huit mois afin de promouvoir la santé sexuelle des personnes trans et non binaires. Par ailleurs, elle enseigne au sein du programme de soins infirmiers de l'Evangelische Hochschule Nürnberg, axé sur la diversité dans le secteur infirmier, et propose des formations nationales sur l'identité sexuelle et de genre dans le secteur de la santé.

Isa Borrelli (iel/il) est auteur et spécialiste en communication politique, spécialisé dans les politiques et le langage trans. Iel fait partie du Centre de recherche sur les politiques et les théories de la sexualité Politesse de l'Université d'études de Vérone. Depuis 2015, iel travaille comme stratège en communication politique, étudiant et élaborant des manifestes, des politiques et des analyses comparatives, notamment concernant les communautés marginalisées, notamment les personnes LGBT et trans*. Conférencier et auteur, iel écrit pour le journal « Domani » et se concentre plus particulièrement sur les politiques anti-trans. En 2023, iel a remporté les Rainbow Awards pour son travail et son activisme communicationnel. En 2024, son premier essai, « Gender is Over », a été publié chez Feltrinelli. Militant trans/féministe, iel s'implique au sein de mouvements citoyens et d'organisations internationales telles que Non Una di Meno, Separate Trans Collective Dissident et TGEU (Transgender Europe).

Gaé Colussi (iel) est un·e militant·e queer et chercheur·euse en études de genre. Ses intérêts portent sur les questions LGBTIQ+ en Suisse, notamment en matière de santé, d'activisme et de réponses des institutions étatiques. Outre ses travaux de recherche, iel est activement engagé·e comme militant·e au sein de plusieurs organisations LGBTIQ+, tant au niveau national que régional. Ses recherches actuelles portent sur les personnes LGBTIQ+ en soins palliatifs et de fin de vie (projet TRUST-PALL).

Louve Zimmermann coordonne l'équipe de médiation en santé d'Acceptess-T, association de santé communautaire par et pour les personnes trans, de lutte contre le VIH/sida et la précarité, installée à Paris. Elle forme également les médecins généralistes et les professionnel.les du champ médico-social à l'accueil, l'accompagnement et la prise en soin des publics trans précarisés, et participe aux travaux de la Haute Autorité de Santé pour l'écriture des premières recommandations françaises sur les parcours de transition. Elle mène par ailleurs des recherches communautaires et des ateliers de transmission sur l'histoire trans et de la santé et est engagée depuis une dizaine d'années dans des projets d'archives et d'histoire LGBTI comme le réseau francophone Big Tata.

Chris Noone est maître de conférences en psychologie à l'Université de Galway et membre du conseil d'administration de la Fédération nationale LGBTQ+ (NXF), la plus ancienne organisation communautaire queer d'Irlande. Il est également membre fondateur de l'Association professionnelle pour la santé trans en Irlande (PATHI). Ses recherches portent sur les inégalités de santé et la santé sexuelle et incluent des études sur le dépistage du VIH, la communication « I=I », la PrEP, le chemsex, la mpox, ainsi que sur les expériences de migration et de protection internationale. Il a été membre du premier Comité national irlandais pour la stratégie d'inclusion LGBTI+. Il s'engage à développer des approches critiques en matière de soins de santé et de recherche en santé pour les communautés LGBTQ+, en collaboration avec des militants, des chercheurs et des professionnels de santé en Irlande et à l'étranger.

Graham Nagle est un psychothérapeute possédant une vaste expérience en matière de soutien en santé mentale et de défense des droits des personnes LGBTQIA+. Spécialisé en psychothérapie intégrative et en thérapie de la diversité de genre, de sexualité et de relations (GSRD), il a exercé en cabinet privé, au sein d'organismes communautaires et en milieu éducatif afin de proposer des soins inclusifs et centrés sur le patient. Actuellement, Graham anime des groupes psychothérapeutiques pour les personnes souffrant de comportements sexuels compulsifs au Centre de santé sexuelle de Cork, en Irlande. Il est également intervenant et conseiller en santé sexuelle LGBTQIA+, proposant des programmes d'éducation sexuelle inclusifs, de défense des droits et de soutien par les pairs.

Mara Pieri est sociologue et chercheuse associée au Centre d'études sociales de l'Université de Coimbra. Elle dirige actuellement deux projets de recherche sur l'accès des personnes LGBTQ+ à la santé et les soins de santé inclusifs : « DIVERS - Diversité et inclusion dans l'accès aux soins de santé » (2022-2028) et « PULSAR - Le rôle des professionnels LGBTQ+ pour des soins de santé inclusifs » (2025-2026). Elle a publié des articles sur les questions LGBTQ+, la sociologie de la santé et les études CRIP, en mettant l'accent sur les maladies chroniques, l'(in)visibilité et les inégalités de santé. En 2023, elle a publié l'ouvrage « Personnes LGBTQ+ atteintes de maladies chroniques. Chroniqueurs en Europe du Sud » (Palgrave). Cet ouvrage a remporté la mention honorable du prix Anne Bolin & Gil Herdt (HSAIG et American Anthropological Association).

Guillermo Moran Perez est titulaire d'un diplôme en études internationales et d'un master en politique étrangère et en médiation et résolution de conflits. Espagnol vivant en Grèce depuis 5 ans, il a acquis son expérience dans le secteur humanitaire au cours des 6 dernières années. Il est actuellement coordinateur de Refcheckpoint et de Positive Voice Housing (programme pour les réfugiés LGBTIQ+ et/ou les personnes vivant avec le VIH). Il est également coordinateur de dossiers et conseiller juridique de Safe Place Greece, la principale organisation travaillant avec les réfugiés et les migrants LGBTIQ+ en Grèce.

Mathias Quéré est historien. Ses recherches contribuent à la transmission d'une histoire et d'imaginaires collectifs autour des luttes queer actuelles. Il est actuellement postdoctorant à l'Université Toulouse Jean-Jaurès, où il travaille sur l'histoire du mouvement homosexuel français des années 1970 et 1980.

Sinéad Kelleher est chercheuse postdoctorale à la Dublin City University dans le cadre du projet financé par le Wellcome Trust « Understanding and responding to intimate partner violence in the LGBTQ+ community : an implementation study » (Comprendre et répondre à la violence des partenaires intimes dans la communauté LGBTQ+ : une étude de mise en œuvre). Elle a obtenu son doctorat à l'University College Cork et a été chargée de cours à l'University College Cork et au Mary Immaculate College, en Irlande. Les recherches de Sinéad portent sur la sexualité humaine et le développement de l'identité sexuelle, l'intersectionnalité et les diverses formes de préjudice et de discrimination. Elle est membre du comité de rédaction du Journal of Sexual and Relationship Therapies.

Tamara Perraud est une militante transféministe et non-binaire française, qui travaille actuellement pour Acceptess-T, à Paris, en tant que responsable du développement et de l'évaluation. Elle a travaillé sur plusieurs projets tels que l'Observatoire d'Acceptess-T sur les violences et discriminations transphobes ou le programme de logement de l'organisation.

Seba (elle/iel) travaille dans le domaine de la protection sociale et de la réduction des risques, principalement dans la vie nocturne, et s'engage dans le travail de soutien communautaire et l'activisme à Londres. Elle travaille actuellement avec Safe Only CIC et FOLD London. Elle a notamment fait partie du comité directeur du tout premier réseau britannique de soutien entre pairs pour les professionnels du recrutement LGBTQIA+ et est intervenue sur l'inclusion et le bien-être des personnes transgenres à la Bayes Business School et chez KraftHeinz UK, entre autres.

Coordinateur des programmes de prévention, Steven Wen accompagne les équipes du Checkpoint Paris depuis 2021 dans leurs actions d’aller-vers et de ramener-vers le soin les publics les plus touchés par l’épidémie de VIH en France. Il participe notamment au sein du programme Asile LGBT+ qui vise à améliorer la santé sexuelle des demandeur-euses d’asile LGBT+ hébergé-es en Centres d’accueil et Hébergements d’Urgence pour Demandeurs d’Asile (CADA/HUDA) en Ile de France.

Milos Peric est coordinateur de programme à l'Asocijacija DUGA/Association RAINBOW et cofondateur de CheckPoint Belgrade. Il possède des connaissances, des compétences et une expérience approfondies dans le domaine de la prévention du VIH/sida, du plaidoyer, du lobbying et de la gestion de projets. Au cours des 16 dernières années, il a été activement impliqué en tant que chef de projet (où il a coordonné plus de 10 projets, dont plusieurs projets au niveau européen), tout en étant un conseiller/éducateur certifié en matière de conseil et de dépistage confidentiel volontaire (VCCT), ainsi qu'un conseiller Chemsex et un formateur de formateurs. Au cours de la même période, il a organisé et participé à de nombreuses conférences, formations et événements nationaux et internationaux dans le domaine du VIH/sida, de la santé et des droits de l'homme des personnes LGBTQI. Il a été impliqué en tant que chef d'équipe dans la recherche nationale sur la prévalence du VIH parmi les HSH et d'autres populations cibles, organisée et mise en œuvre par l'Institut national de santé publique de Serbie en 2010, 2013 et 2021.

Mike est militant de la lutte contre le VIH depuis 21 ans au sein de l’association Ex Aequo dont il fut président pendant 5 ans, mandat pendant lequel l’association s'est tournée vers la santé globale des hommes qui aiment les hommes et vivant avec le VIH. Mike a travaillé à dépénaliser la transmission du VIH en Belgique et est un véritable visage public du VIH en Belgique francophone, n'hésitant jamais à parler face caméra. Il est également membre fondateur du centre communautaire LGBTI+ des Grands Carmes et à œuvré à rendre possible la MACS Brussels Health Checkpoint de Bruxelles dont il est le premier président. 

Engagé depuis plus de 20 ans dans la lutte contre le VIH SIDA, d’abord à l’hôpital puis en milieu associatif en qualité d’assistant social, Nicolas Derche a été successivement chef de service du Checkpoint Paris puis d’Arcat avant de prendre la direction de ces 2 associations membres du GROUPE SOS en 2016.

Militant à Amnesty International depuis sa jeunesse, également dans sa section LGBTI,  Pablo Sanz Moreno est bénévole à Ex-Aequo depuis 2020. Il intègre son conseil d'administration un an plus tard et en est le président depuis juin 2023.

Peter Štangelj travaille pour Legebitra depuis 2015, une organisation non gouvernementale LGBTQI+ de premier plan en Slovénie. Il se concentre principalement sur la prévention et le dépistage du VIH et des MST chez les HSH. En outre, il participe souvent à la promotion et à l'organisation d'événements de sensibilisation, tels que des tests dans des saunas, lors de fêtes LGBTI+ et dans d'autres villes de Slovénie. Grâce à ces événements, il a pu atteindre davantage de personnes exposées au risque d'infection par le VIH ou les MST et leur proposer des services de dépistage gratuits et confidentiels. Il a ainsi contribué à augmenter le nombre de clients qui accèdent aux programmes de dépistage de Legebitra et bénéficient d'un diagnostic et d'un traitement en temps utile.

Rafik Taibjee est un médecin de famille du Devon, qui a travaillé dans les grandes villes et maintenant dans les zones semi-rurales d'Angleterre, et qui est maître de conférences à l'école de médecine de l'université d'Exeter.  En tant qu'homme gay cisgenre, il a travaillé sur l'égalité dans les soins de santé tout au long de ses 25 ans de carrière, présidant l'association britannique des médecins et dentistes LGBT (GLADD) et le comité d'égalité des syndicats.  Il collabore avec les organismes de réglementation des soins de santé pour veiller à ce que les services fournis répondent aux besoins des patients LGBT et à ce que le personnel soit soutenu, lors de l'inspection des organismes de soins de santé. Ces dernières années, il a participé à la conception du parcours de soins des patients transgenres pour le NHS et à la mise en place de services facilement accessibles.  Il se décrit lui-même comme un activiste travaillant au sein d'organisations sous contraintes.

Depuis 1999, Stéphane Calmon est volontaire de l’association AIDES en France. Entre 2001 et 2018, il a exercé différentes fonctions électives au sein de l’association comme président régional de AIDES en Ile de France et sur les régions des Hauts de France et de Normandie ainsi qu’administrateur et vice-président national. Au cours de ces 24 années d’engagement, il a représenté AIDES entre autres comme président du centre de santé Le 190 à Paris, porte-parole de l’interLGBT et depuis 2016, en tant que représentant des usagers au sein de l’institut médical spécialisé sur le chemsex/addictions Montevideo en région parisienne et représentant de AIDES au sein du conseil d’administration de Ex Aequo. Stéphane a 50 ans et se définit comme gay vivant avec le VIH et consommateur occasionnel de produits psychoactifs.

D'abord agent de terrain pour l'Aide suisse contre le sida puis chargé de projets pour ILGA monde, Stephen a accompagné l'arrivée des droits LGBTI au Conseil des droits de l'Homme à l'ONU de 2003 à 2013. Il a co-créé et porté des initiatives tels que le rapport sur l'homophobie d'Etat  et la carte mondiale sur les droits gays et lesbiens d'ILGA. Le réseau de communicants qu'il a mis en place autour du monde pour la fédération mondiale LGBTI  a constitué la fondation des fédérations continentales, ILGA-Asia, Pan Africa ILGA et ILGA-LAC. Depuis 2017, il est coordinateur de l'association belge Ex Aequo née en 1994 dans le contexte de la lutte contre le VIH. Avec ses compagnons militants, il travaille à son passage vers la promotion de la santé et à la création de la Maison Arc-en-Ciel de la Santé et du Centre communautaire LGBTI de Bruxelles. 

Responsable des actions de dépistage, Valentin Blaison a accompagné Ex Aequo et ses volontaires dans l'intégration d'une offre médicale qui préfigure ce que sera à terme l'offre en santé sexuelle de la Maison Arc-en-Ciel de la Santé de Bruxelles. Il a pour cela mis en place des consultations en binôme pair-aidant/médecin où l'entretien de counseling est mené par le volontaire. Valentin anime le module de formation de besoins de santé des HSH à destination des professionnels de santé en collaboration avec les associations Tels Quels, O Yes (projet FSF Go to Gynéco) et Genres Pluriels (publics trans et intersexe). Il est référent du réseau TTBM (Très très bon médecin). En 2022, ses volontaires ont réorienté près de 733 usagers vers 197 professionnel·les de santé qui avaient eux mêmes été indiqués par d'autres usagers pour leur accueil gay-friendly.

Victor Abraham Lacô est un.e artiste architecte queer protéiforme qui établit sa recherche autour des questions du genre, des masculinités, de l’érotisme et du romantisme tout en théorisant son rapport à l'amour, aux spatialités et aux sexualités. Après 5 ans d’études à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon et à La Cambre Horta à Bruxelles, iel poursuit avec un Master de spécialisations en études de genre à l’UCL. Aujourd’hui iel partage son temps entre son engagement associatif LGBTQIA+ en tant que formateur.ice, animateur.ice, conférencier.e, la conception de jeux de société queer, ainsi que des résidences artistiques mêlant pornographie, sociologie, politique, performance et poésie. Son mémoire “Quand les hommes sort(ai)ent pour baiser, de la ritualisation des comportements de drague HsH aux terrains de chasse dématérialisés à l’ère du Covid-19” a été récompensé du prix du mémoire LGBTQIA+ François Delor en 2021. En 2020, iel fonde "Lacôtepétrie", une microédtion de jeux de société et d'outils de prévention queer indépendante et autogérée, avec laquelle iel édite "Le jeu des (cis) familles", pour parler d'homo/mono parentalité, et "Culedo : le jeu de tous vos fantasmes", qui traite de prévention santé sexuelle queer, à travers l'humour et le de jeu de rôle. Lacôtepétrie tente de répandre de manière didactique un mode de déconstruction des schémas dominants, hégémoniques et hétéronormatifs de notre société.

Benjamin Hampel est médecin, spécialisé en médecine interne et en maladies infectieuses. Outre son travail clinique, il a plus de 25 ans d'expérience dans le travail communautaire bénévole dans les domaines du VIH et de la santé des personnes LGBTIQ+. Depuis 2018, il est le responsable médical de Checkpoint Zurich, le plus grand centre de santé queer de Suisse, avec plus de 50 000 consultations par an. À l'instar de son travail clinique, ses recherches portent également sur la prévention du VIH, les personnes vivant avec le VIH, les IST et la santé des personnes LGBTIQ+. Il est l'investigateur principal de SwissPrEPared, un programme et une étude multicentrique nationale, dont l'objectif est d'améliorer les soins de santé des personnes présentant un risque élevé de contracter le VIH en Suisse.

Will Nutland est un militant de la santé et de la justice sociale, un chercheur et un promoteur de la santé. Il est professeur assistant honoraire à la London School of Hygiene & Tropical Medicine, où il enseigne la promotion de la santé et le contrôle appliqué des maladies transmissibles. Il est le cofondateur de PrEPster et de sa société mère à but non lucratif, The Love Tank CIC. En 2022, l'activisme, la recherche et la promotion de la santé de Will se sont tournés vers l'épidémie mondiale de variole du singe. Il a récemment été conseiller auprès de l'ECDC, de l'OMS et de l'UKHSA. Il est actif dans le mouvement mondial pour la santé des personnes LGBTI+ depuis plus de 25 ans.

Sandrine Detandt est psychologue clinicienne et docteure en psychologie de l’Université libre de Bruxelles (ULB), où elle est professeure à la Faculté des sciences psychologiques et de l’éducation. Spécialiste des questions de subjectivité, de sexualités et d’assuétudes, elle développe une approche transdisciplinaire critique à l’intersection de la psychanalyse, des études de genre et de la santé mentale. Elle est également directrice de l’Observatoire du sida et des sexualités et coordonne le master interfacultaire de spécialisation en sexologie et clinique des sexualités à l’ULB. Ses travaux actuels portent sur les formes contemporaines de médicalisation des corps et des désirs, en particulier chez les personnes LGBTQI+, les pratiques du chemsex, ainsi que les liens entre trauma, désir et jouissance. Elle poursuit parallèlement une activité clinique en libéral.

Yagos Koliopanos est sociologue et assistant de recherche à l'Observatoire du sida et des sexualités (ULB). Il est spécialisé dans les discours des sujets marginalisés dans une optique intersectionnelle. Ses recherches ont porté sur l'enchevêtrement de la sexualité, du genre et de l'âge dans la construction des stigmates socio-sexuels. Il a consacré son mémoire de maîtrise à Grisélidis Réal, écrivaine et travailleuse du sexe suisse, et sa thèse de doctorat à l'expression publique des travailleurs du sexe transgenres en Grèce. Il poursuit actuellement des recherches sur les questions du VIH et du vieillissement en Belgique. Ses enquêtes, à la croisée de l'ethnographie, de l'analyse du discours et de l'exploration des archives, révèlent les mécanismes d'exclusion sociale ainsi que les stratégies de visibilité, de résistance et de reconstruction de soi développées par les personnes ayant une expérience vécue.

Maurizio Ferrara exerce une fonction de psychologue à Infos Drogues et Addictions depuis 2001, diplômé en Psychologie et Sciences de l'Education ainsi qu'en Thérapie Cognitivo-Comportementale. Il a travaillé également auparavant au Cetim (service VIH de l’Hôpital St Pierre de Bruxelles) et a développé au fil des années une pratique avec le public HSH depuis la fin des années 90. Actuellement il offre principalement un accompagnement vers l'abstinence durable chez les usagers désirant stopper leurs consommations et/ou leurs habitudes comportementales. Depuis 2019, grâce à une collaboration avec Ex Aequo et Modus Vivendi, il accompagne de nombreux usagers HSH pratiquant le chemsex et en recherche d'une aide psychologique.

Nina Cavarero a étudié la promotion de la santé et la prévention des risques au sein de la Faculté de Psychologie de l’Université de Genève, où elle a pu mettre en place une intervention basée sur des techniques de changement de comportement appliquées à la santé. Elle travaille désormais au sein de l’association Dialogai en tant que chargée de projet en santé communautaire, où elle cherche à recueillir des données sur la santé des personnes LGBTIQ+ et de mener des interventions et projets basés sur leurs besoins réels. Elle a également été intégrée dans plusieurs collaborations, telles que le projet podcast initié par le dispositif aiRe d’ados ou l’enquête menée par Amnesty et gfs Bern pour évaluer l’ampleur de la discrimination envers les personnes LGBTIQ+ en Suisse. A côté de cela, elle poursuit sa formation avec un DAS en Psychologie du Sport.

Yoram Krakowski est militant contre les violences sexistes, sexuelles et de genre, il est spécialisé dans l’accompagnement des victimes de violences et de discriminations, particulièrement sur les questions de violences sexuelles dans l’enfance et de violences intrafamiliales, ainsi que sur les mécanismes de l’emprise. Il lutte également pour les droits des personnes trans et dans des collectifs antiracistes depuis plus de dix ans. Il exerce à Toulouse en tant que psychologue et est formateur auprès des agents des solidarités du Conseil Départemental de la Haute Garonne et de plusieurs associations féministes. Il a co-fondé l’ASQF, y est responsable de différents pôles administratifs, il anime également les groupes de parole et coordonne le pôle formation.  

Sophie Pires est militante gouine féministe, psychologue clinicienne exerçant à Toulouse et membre du CA de l’Association pour le Soin Queer et Féministe depuis 2021. L'ASQF oeuvre à rendre accessible la santé mentale aux personnes minorisées par le champ social en luttant contre les discriminations, et notamment les violences de genre, sexistes et sexuelles. Les formations de professionnel·les, groupes de parole, évènements sur le soin situé et actions militantes ont comme grille de lecture un féminisme intersectionnel qui prend en compte les oppressions systémiques et leurs conséquences au niveau individuel et collectif." Au sein de l’ASQF elle est coordinatrice du réseau national de la “liste psy situé·es”, formatrice à l’accueil des personnes queer dans le soin et conceptualise et co-anime des groupes de parole croisant les enjeux de santé mentale, les discriminations et les violences systémiques : “Violences sexuelles dans l’enfance : en parler, se soutenir, se renforcer”, “ isolement et discriminations : retrouver du pouvoir d’agir” et “violences partenariales dans les relations LGBTQI+”.

Ryan Joseph Figueiredo est le fondateur et le directeur exécutif d'Equal Asia Foundation, le seul groupe de réflexion et incubateur d'innovations LGBTIQ+ en Asie qui se consacre à la prospective stratégique et à la préparation de l'avenir pour les communautés LGBTIQ+ vulnérables. Sous sa direction, Equal Asia Foundation est devenue un leader régional en matière de plaidoyer intersectionnel et d'innovation politique, en se concentrant particulièrement sur les questions qui restent sous-explorées dans le discours LGBTIQ+, telles que le vieillissement, la fin de vie et les soins de fin de vie pour les personnes LGBTIQ+. Fort d'une carrière de plus de vingt ans dans les domaines du développement, de l'enseignement et du conseil au secteur privé, Ryan apporte une approche multidisciplinaire à la promotion des droits des personnes LGBTIQ+. Il a occupé des fonctions stratégiques chez KPMG et PwC, a enseigné les politiques publiques et les systèmes de santé à l'université de Leicester et a dirigé des programmes au sein d'organisations internationales telles que la Fédération internationale pour le planning familial et la Fondation APCOM. Il est diplômé de l'Institut Tata des sciences sociales, de la London School of Hygiene and Tropical Medicine et de l'Université d'Oxford.

Arrivé au sein de Dialogai en 2005 pour chanter, Christophe Catin a donné de la voix par la suite pour les causes qui animent encore à ce jour l’association. De nature curieuse, il a découvert toutes les facettes de Dialogai en passant de bénévole à Président de l’association. En 2017, l’opportunité d’allier militantisme et travail professionnel, il a mis ses compétences administratives au profit de Dialogai. Son terrain de jeux est devenu Checkpoint Genève, le centre de santé communautaire de Dialogai. Membre de la Direction, il lui tient à coeur que toutes les personnes de la communauté LGBTIQ+ soient acceuilli.e.x.s et bénéficient de services adéquats notamment au sein du Checkpoint Genève, historiquement orienté HSH.

Morgane Vanehuin est archiviste de l’association AIDES, principale association française de lutte contre le VIH/sida et les hépatites virales. Morgane est titulaire d’un Master Archives, ainsi que d’un Master en gestion de projets culturels. Son parcours tant personnel que professionnel consiste en différentes expériences dans les fonctions publiques et dans des structures associatives d’auto-support. Depuis son arrivée au sein de AIDES en 2021, Morgane s’attache à adapter la méthodologie archivistique aux réalités du fonctionnement d’une association engagée dans la démarche communautaire en santé.

Kylo Thomas (il/iel) est un chercheur-activiste, abolitionniste et agitateur basé à The Love Tank CIC, où il coordonne Medicine Without Doctors, un programme de recherche financé par Wellcome. Auparavant, il a codirigé la première évaluation des besoins en matière de transgenre centrée sur Londres et coordonné Doing Disability Futures, un projet financé par la British Academy qui explore la vie des migrants handicapés queer et des personnes de couleur. Kylo est titulaire d'un doctorat en études scientifiques et technologiques de l'University College London, où il est aujourd'hui chercheur honoraire. Ses recherches actuelles portent sur la manière dont les lacunes de données induites par l'IA dans les modèles médicaux binaires affectent la santé des personnes transgenres. Il a contribué à Transcribed : An Anthology of Trans Writing et écrit actuellement pour The Queer Science and Technology Studies Handbook et The Handbook of Science Communication and Social Justice. Kylo est également auteur de rimes et artiste associé à Anthroɐlay Theatre, mêlant la politique abolitionniste aux soins, à la colère et à la joie trans radicaux.

Moujan Mirdamadi (elle/iel) est une spécialiste de la philosophie et de la santé mentale qui étudie les variations interculturelles et les impacts sociopolitiques sur la (mauvaise) santé mentale, en se concentrant particulièrement sur le contexte iranien. Elle est également membre du conseil d'administration de Spectrum, une ONG féministe éco-queer dirigée par des Iraniens de la diaspora, qui offre des services éducatifs et de santé mentale à la communauté queer de langue farsi. Moujan est formée à la médecine psychocorporelle et a animé des groupes de compétences psychocorporelles proposés à la communauté queer en Iran et en Afghanistan, dans le but de renforcer la résilience et la guérison collective, en mettant l'accent sur les droits et la santé en matière de sexualité et de procréation.

Sandra Van den Eynde travaille depuis 25 ans pour Sensoa, le centre flamand d'expertise en matière de promotion de la santé sexuelle. Au cours de cette période, elle a développé de nombreuses campagnes de prévention des IST et a contribué à l'élaboration de l'actuel plan belge de lutte contre le VIH, pour lequel elle a assumé un rôle de coordination au sein du comité de suivi. Sandra est à la tête du département de Sensoa qui mène des activités de sensibilisation auprès des hommes ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, des personnes vivant avec le VIH, des personnes issues des communautés africaines et des personnes issues de l'immigration en situation de vulnérabilité. Le fait de travailler en étroite collaboration avec plusieurs publics a permis à Sandra d'acquérir de nombreuses connaissances sur les besoins des personnes en matière de santé sexuelle. Le plaidoyer pour un meilleur accès à l'information et aux services est donc un autre engagement clé que Sandra a pris pour améliorer la promotion de la santé sexuelle en Flandre et en Belgique.

Florian Vock (il) est directeur adjoint et responsable de la prévention à l'Aide Suisse contre le Sida. L'Aide Suisse contre le Sida est l'organisation faîtière de plus de 50 organisations travaillant dans le domaine de la santé sexuelle. Son équipe gère de nombreux projets, programmes et campagnes, par et pour les populations clés. Florian est titulaire d'une maîtrise en sociologie et en santé publique, avec un accent sur la consommation de substances chez les jeunes LGBTQ. Il est membre du conseil d'administration de l'organisation parapluie gay Pink Cross et est impliqué dans des collectifs pour les espaces culturels queer.

Inês Correia (elle) est une infirmière en santé communautaire qui a de l'expérience en matière de prévention, de dépistage et de soins du VIH et des IST. Depuis 2014, elle travaille avec le GAT (Group of Activists in Treatment), où elle fournit des services de santé adaptés aux besoins des populations clés. Elle a précédemment coordonné l'initiative Fast Track Cities dans la ville d'Almada et occupe actuellement le poste de coordinatrice de la santé au GAT. Inês est également infirmière au GAT Intendente, un service communautaire à bas seuil destiné aux migrants, aux personnes trans et non binaires et aux travailleurs du sexe.

Nina Eder (elle/iel) vient d'Autriche, où elle a étudié le travail social et entamé un master en études de genre. Pendant son séjour en Autriche, Nina s'est principalement occupée de l'aide aux toxicomanes. Le désir de travailler dans un environnement homosexuel et de contribuer à la communauté l'a amenée à travailler au Checkpoint Berlin. Là, l'accent est mis sur l'aide aux personnes vivant avec le VIH qui, pour diverses raisons, n'ont pas accès à une assurance maladie adéquate. L'objectif de Nina est d'aider ces personnes à accéder à l'assurance maladie publique et de veiller à ce qu'elles reçoivent des soins médicaux complets.

Daniel Townsend est cofondateur et directeur général de Loretta Health, une startup de santé numérique axée sur la mission qui réimagine la prévention des maladies chroniques pour les communautés LGBTQIA+ et d'autres populations mal desservies. Chez Loretta, il dirige la stratégie de l'entreprise, l'orientation des produits et les partenariats, en favorisant l'innovation à l'intersection de l'équité en matière de santé, de la science du comportement et des soins fondés sur les données. Fondée sur une compréhension approfondie des lacunes systémiques dans les soins de santé, Loretta fournit un soutien personnalisé et culturellement adapté par le biais d'une plateforme numérique qui combine des recommandations fondées sur des données probantes avec les réalités vécues par ses utilisateurs. Sous sa direction, l'entreprise construit un nouveau modèle de soins qui intègre les facteurs comportementaux, sociaux et environnementaux pour améliorer les résultats de santé à long terme, en commençant par la communauté LGBTQIA+.

Alejandro Sánchez-Ocaña (il) est un chercheur et un activiste spécialisé dans les sciences du comportement, la psychologie affirmative LGBTQ+ et la santé sexuelle. Psychologue et sexologue de formation, ses travaux portent sur le chemsex, la consommation de substances et la réduction des risques au sein des communautés LGBTQ+, ainsi que sur la promotion d'approches sanitaires inclusives et communautaires. Il est actuellement responsable de la recherche nationale espagnole sur la santé mentale et le VIH. En outre, il est militant au sein de la commission de soutien au chemsex de l'ONG Stop, où il collabore à l'autonomisation des personnes qui pratiquent le chemsex, afin de parvenir à un activisme politique et social. Il est également secrétaire du réseau espagnol d'initiatives en sexologie, dont l'objectif est de créer des réseaux entre les professionnels de la santé sexuelle et de faire de la sexologie une science à part entière.

Arianna Rogialli, chargée de mission à Correlation - Réseau européen de réduction des risques, apporte à son rôle une expérience variée englobant divers aspects de la santé et de la justice sociale. Avec un accent particulier sur la réduction des risques, son expérience et ses intérêts comprennent également la santé et les droits sexuels et reproductifs (SRHR) et les soins de santé trans-inclusifs. Anthropologue médicale, Arianna s'est engagée à contribuer positivement à l'intersection de la santé, de la justice et de l'inclusion dans le domaine de la réduction des risques.

Robert Kocur (il) est le coordinateur du programme MAUREEN à The Love Tank, où il travaille depuis 2023. Lui-même migrant queer, il se consacre à la création d'espaces où les migrant·es queer et les personnes de couleur queer peuvent se connecter, s'épanouir et construire une communauté à Londres. Grâce à des dîners de production de connaissances, il recueille des informations sur les besoins de ces communautés, qui donnent ensuite forme à une gamme variée d'événements et de projets. Rob a organisé de nombreuses initiatives, notamment le Queer Film Club mensuel, la Trans Voice Academy, le Queer Game Club, le Queer Yoga et le Queer Foraging. Il a également coproduit une série innovante pour les hommes migrants queers, explorant l'identité à travers l'art, qui a ensuite été exposée à Queer Britain, le premier musée LGBT+ du Royaume-Uni. Outre son travail à The Love Tank, Rob est une drag queen polonaise et le fondateur de SLAV 4 U, un spectacle de drag queens polonais très populaire et une fête à Londres qui célèbre la culture pop polonaise et la joie queer.

Asad Zafar (iel) est un musulman pakistanais queer non binaire, promoteur de la santé et militant pour la justice sociale.  Leur existence est un activisme et leur identité est politique. Grâce à son expérience vécue et à ses identités croisées, Asad coordonne les activités de sensibilisation pour The Love Tank, une société d'intérêt communautaire qui promeut les besoins en matière de santé et de bien-être et s'attaque aux inégalités en matière de santé au sein des communautés mal desservies de Londres.

Céline Mahieu est Docteur en Sociologie Professeur à l'Ecole de Santé Publique de l'Université libre de Bruxelles. Elle dirige le Centre de recherche en Approches sociales de la santé (CRISS) et l'Unité de Recherche en Soins Primaires de l'ULB. Elle dirige ou codirige plusieurs recherches, recherches-actions et thèses sur les modalités de collavoration social-santé et la place des publics vulnérabilisés. Elle est l'initiatrice et la directrice académique de l'Equity Health lab, un partenariat entre monde académique et associatif autour de l'acquisition en situation de compétences professionnelles et professionnelles pour les publics vulnérabilisés. Elle enseigne au sein de l’École de santé publique les Facteurs socio-économiques liés à la santé (Inégalités sociales de santé), les Méthodes qualitatives (niveau élémentaire et niveau avancé) et l'Action publique en santé.

Tabea Hässler est maître de conférences à l'université de Zurich et fondatrice, avec Léïla Eisner, du Swiss LGBTIQ+ Panel. Les recherches de Tabea portent sur l'impact des inégalités sur le sentiment d'appartenance, le bien-être et la santé des personnes LGBTIQ+ et d'autres communautés marginalisées, ainsi que sur leur quête d'une plus grande équité sociale. S'appuyant sur des expériences de recherche internationales et des collaborations avec des chercheurs du monde entier, Tabea se consacre à la promotion de l'inclusion sociale, de la santé et de la justice sociale, à la fois dans le monde universitaire et dans la société en général. Actuellement, Tabea développe un projet mondial sur la santé des LGBTIQ+ qui vise à rassembler des chercheurs, des praticiens et des activistes du monde entier pour soutenir les personnes LGBTIQ+ dans le monde entier. Tabea insiste sur l'importance de s'attaquer aux barrières systémiques, non seulement dans le domaine de la science mais aussi dans l'ensemble de la société, et souhaite partager les résultats de ses recherches avec un large public.

Mihai Lixandru est un militant impliqué dans la lutte contre le VIH depuis plus de 20 ans.  Au cours des 18 dernières années, il a travaillé pour l'ARAS (Association roumaine contre le sida), la plus grande organisation de lutte contre le VIH en Roumanie. En 2017, il a mis en place le premier Checkpoint à Bucarest pour les gays, les bisexuels, les queers, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transgenres. Depuis, il a reproduit le modèle dans trois autres villes de Roumanie. En 2023, sous la coordination de Mihai, ARAS a ouvert la première clinique de PrEP en Roumanie (PrEPpoint ARAS Bucharest), qui a servi de modèle à une clinique similaire à Cluj (PrEPpoint ARAS Cluj). Il est désormais le coordinateur du réseau Checkpoint-PrEPpoint ARAS, qui reste à ce jour le seul service disponible spécifiquement pour les GBQMSM et les transgenres en Roumanie.

Impliqué dans la lutte contre le VIH, les hépatites et IST tout au long du XXIème siècle, Franck Barbier s'est engagé via le plaidoyer thérapeutique interassociatif avec le TRT-5, et l'accès aux informations thérapeutiques (revue Remaides). Actuellement responsable des Programmes de prévention et d'accompagnement à AIDES, l'équipe accompagne le réseau des lieux de mobilisation de l'association dans le déploiement des actions de Prep, dépistages, RDR, centres de santé sexuelle.

Jenna, Nici et Sara travaillent pour Safer Sex Berlin, une initiative locale qui lutte pour des soins de santé sexuelle accessibles, positifs et non stigmatisés pour les femmes et les personnes transgenres en Allemagne. Le système allemand de soins de santé sexuelle fonctionne selon un schéma binaire rigide : soit vous êtes classé comme « à haut risque » (HSH ou travailleurs du sexe) et vous avez accès à des services ciblés, soit vous n'entrez pas dans ces catégories et vous êtes de fait exclu. Ce cadre simplifié à l'extrême ne reflète pas la diversité des identités et des expériences, où aujourd'hui les orientations sexuelles, les identités de genre et les structures relationnelles ne rentrent pas dans des cases bien définies. Ce modèle laisse de nombreuses personnes désemparées, sans les outils nécessaires pour pratiquer le sexe à moindre risque, comprendre leurs risques réels ou accéder aux interventions préventives qui leur conviennent le mieux.

Diplômée d’un master en relations internationales à l’ULB, Laure Sevrin est particulièrement engagée dans la défense des droits humains, des droits des femmes et des minorités. Son mémoire a porté sur la représentation médiatique des femmes européennes parties pour le djihad, un sujet au croisement du genre, des conflits et des récits médiatiques. Passionnée par les enjeux sociaux, elle occupe actuellement le poste de chargée de communication pour l’asbl Alias à Bruxelles, où elle travaille à la visibilité et à la sensibilisation autour des questions de santé et de bien-être des prostitué·es / travailleur·ses du sexe masculins et trans* dans une visée de promotion de la santé et d'ouverture des droits.

Alain Léobon développe des recherches interdisciplinaires croisant géographie, sociologie et santé publique. Chargé de recherche au CNRS (de 1984 à 2024), professeur associé à l’Université du Québec à Montréal (de 2004 à 2020), il est actuellement chercheur associé à l’Unité mixte de recherche Espaces et Sociétés du CNRS et collaborateur scientifique à l’Observatoire du sida et des sexualités. Il est initiateur de l’enquête « Net Gay Baromètre », une enquête quinquennale lancée en 2004. Questionnant initialement les modes de vie, les usages d’Internet et la santé sexuelle des HSH, les dernières éditions du désormais « LGBTQIA+ Baromètre » (proposées en France et en Belgique) ont été étendues aux personnes de diversité de genre ainsi qu’aux FSF. Alain a collaboré avec des partenaires scientifiques et associatifs en France, au Québec et en Belgique pour adapter l’enquête aux contextes locaux et favoriser le transfert de connaissances vers les acteurs communautaires. Il a aussi publié des travaux sur la géographie des lieux LGBTQIA+ en France et au Québec en analysant leur évolution depuis les années 1970 et leur rôle dans la construction d’identités et de sociabilités. Ses travaux contribuent à une meilleure compréhension des vulnérabilités et des résiliences au sein des communautés LGBTQI+, en mettant l’accent sur une approche syndémique et intersectionnelle de la santé.

Eliane Nininahazwe a grandi au Burundi pendant une période turbulente de guerre civile. Elle a été diagnostiquée séropositive en 2003. En 2011, elle est devenue citoyenne néerlandaise. Depuis 2015, année où elle a révélé sa séropositivité au monde entier, sa passion est d'apporter un changement positif dans la vie des personnes vivant avec le VIH (PVVIH), en particulier celles issues de l'immigration. En tant que militante de la lutte contre le VIH, elle rêve d'un monde où les PVVIH seraient des citoyens en bonne santé, à l'abri de la stigmatisation. En luttant ensemble contre les inégalités, elle s'efforce de parvenir à un accès universel aux services de santé et de donner aux personnes vivant avec le VIH les moyens d'exprimer leurs besoins, de briser les tabous et de créer une société sans stigmatisation.

Médecin spécialisé dans la médecine d'urgence et la santé publique, Leonardo Pavam est responsable du développement et de la sensibilisation à The Love Tank. Formé à la FAMERP au Brésil, il est également titulaire d'une maîtrise en santé publique de la London School of Hygiene & Tropical Medicine et d'un diplôme en commerce de l'Insper. À The Love Tank, Leonardo dirige toutes les initiatives de sensibilisation, y compris un programme pionnier de mobilisation des pairs axé sur la réduction des risques liés à la consommation de drogues à caractère sexuel. Il travaille en collaboration avec les communautés trans, les GBMSM de couleur, les personnes qui consomment des drogues et les migrants queer afin de co-créer des interventions fondées sur la confiance, l'attention et l'expérience vécue. Leonardo apporte à son travail à la fois une vision clinique, une stratégie organisationnelle et une connaissance du terrain, en façonnant des services qui mettent l'accent sur la joie, la sécurité et l'action dans la santé des personnes homosexuelles.

Despina Michaelidou (elle/iel) est une féministe intersectionnelle queer de Chypre, titulaire d'une licence en sociologie et d'une maîtrise en études de genre. Elle a une vingtaine d'années d'expérience dans le domaine de la santé et des droits sexuels et reproductifs (SRHR) et des droits LGBTQI+, en tant que formatrice, avocate, organisatrice communautaire, chef de projet, etc., au sein d'organisations telles que accept - LGBT Cyprus (cofondatrice), Cyprus Family Planning Association (CFPA), IGLYO et YouAct (au niveau européen), et Soulforce - Equality Ride project (USA). Au cours des dix dernières années, Despina s'est également lancée dans l'art, notamment en tant que modèle de dessin et artiste, pour remettre en question les normes sociétales relatives au corps rond (nu), au genre, à la sexualité, aux (in)capacités et à l'homosexualité. Elle travaille actuellement comme chef de projet au Mouvement de solidarité contre le sida - Chypre (Movement), partenaire du projet « Sauvegarder le droit à la santé des personnes LGBTQI+ (Safe-R) », dirigé par le CFPA. 

Michal Albert Pawlega est actuellement responsable de la prévention, du dépistage et de la liaison à AHF Europe, la branche européenne de la Fondation pour la santé du sida. Expert en santé sexuelle, sexologue et psychothérapeute CBT en formation, il se concentre sur la santé des populations vulnérables. Avec plus de vingt ans d'expérience dans les secteurs de la société civile et de la recherche, Michal a occupé divers postes au sein d'organisations LGBTQI+, de lutte contre le VIH et de défense des droits de l'homme. Son travail a été récompensé par le Red Ribbon Award, et il a figuré sur la liste Forbes 100 et la liste SexEd des personnalités influentes dans le domaine de l'éducation sexuelle en Pologne. Il a dirigé des projets fondés sur les droits de l'homme et des approches centrées sur l'individu, qui ont permis de renforcer les capacités des communautés marginalisées, notamment les personnes faisant un usage abusif de substances psychoactives, les migrants, les membres de la communauté LGBTI, les personnes souffrant de troubles de la santé mentale et les personnes vivant avec le VIH. 

Liana Aphami, née à Chypre, est titulaire d'une licence en sciences biomédicales de l'université de Brighton et d'une maîtrise en éducation et promotion de la santé de l'université de Maastricht. Elle travaille actuellement comme chercheuse junior et coordinatrice de données à l'université de Maastricht, contribuant à l'enquête européenne sur les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes et les personnes transgenres (EMIS-2024). Ses travaux portent sur les disparités en matière de santé sexuelle parmi les HSH et les populations trans, en mettant l'accent sur les comportements à risque et de précaution. 

Sandro Niederer (il/iel) travaille à l'Aide Suisse contre le Sida en tant que chef de projet pour la santé sexuelle des personnes transgenres. Il a une formation en biologie cellulaire et en travail du sexe et se spécialise dans la gestion de projets menés par les communautés. Sandro est le cofondateur du Trans Safety Emergency Fund, une organisation basée en Suisse qui a pour but de fournir un soutien financier d'urgence aux personnes transgenres dans le besoin.

Rémi Cappanera (il/lui) est médecin généraliste sur Paris et chef de secteur clinique d'un centre de santé sexuelle départemental. ll participe aux Missions Recentralisées d'Etat (Stratégie nationale de santé sexuelle : PrEP, TPE, dépistage IST, suivi gynécologique, prise en charge des victimes de violences sexuelles, hormones et accompagnement des travailleur.se du sexe). Il est chargé des consultations départementales d’accompagnement des personnes majeurs et mineurs trans en Essonne. Dr Cappanera est membre actif du ReST – Réseau Santé Trans, associant des personnes trans, des représant·es d'associations, et des professionnel·les de la santé. Il y est médecin formateur en prescription d’hormone. Il est aussi membre du Réseau de Santé Sexuelle Publique. Sur le plan universitaire, Dr Cappanera a été enseignant universitaire au département de médecine générale de la faculté de Créteil (94) pendant 3 ans et a co-dirigé des travaux de thèse sur l’accompagnement des personnes trans en médecine générale."

Gerard Funés est politologue à l'Université de Barcelone et technicien de santé à l'ONG Stop, dédiée à la réponse communautaire au travail du sexe. Il est membre de la commission de bénévoles ChemSex Support depuis 2020, où il a mené des séances d'accueil pour les nouveaux utilisateurs, formé des bénévoles et mené des campagnes de sensibilisation, y compris l'organisation des conférences ChemSex par Stop et la prestation d'ateliers de réduction des risques. Il a dispensé des formations à des professionnels de la santé, à des fonctionnaires du gouvernement de Catalogne, à des organismes chargés de l'application de la loi et à du personnel technique d'autres organisations. Il a siégé au conseil d'administration de l'ONG en tant que secrétaire (2020-2023) et a représenté son organisation dans des espaces de plaidoyer tels que le conseil municipal LGTBI+ de Barcelone et l'Agence de santé publique de Barcelone (ASPB). 

Cynthia Thöni (elle) est une psychologue clinicienne basée en Suisse. Elle a mené des recherches à l'université de Zurich dans le cadre du Swiss LGBTIQ+ Panel, en se concentrant particulièrement sur la santé mentale, la stigmatisation et l'identité des personnes bisexuelles et pansexuelles en Suisse. Cette recherche met l'accent sur la complexité de la navigation dans les identités queer dans un contexte où les membres des groupes minoritaires queer sont souvent confrontés à l'invalidation et à la pression pour se conformer aux normes sociétales. Depuis, Cynthia est passée à la pratique clinique, travaillant d'abord avec des jeunes dans le cadre d'interventions de crise, puis élargissant son champ d'action à la psychothérapie. Son travail fait le lien entre la recherche et les soins cliniques, en intégrant des connaissances fondées sur des données probantes issues de la recherche à une compréhension clinique des expériences qui façonnent la vie des personnes LGBTQ+. Profondément attachée à la visibilité et à la création d'un sentiment d'appartenance au sein de la communauté, Cynthia contribue également aux conversations publiques par le biais de conférences et de tables rondes sur les défis psychologiques auxquels sont confrontées les communautés queer.

Adam Bruton (il) est conseiller politique au sein de l'unité SOGIESC du Conseil de l'Europe. Après avoir terminé son LLM en droit européen au Collège d'Europe à Bruges, Adam a travaillé à Bruxelles dans un cabinet d'avocats spécialisé dans l'immigration avant d'occuper un poste politique couvrant les droits fondamentaux, l'État de droit et la justice pénale et civile au sein d'une représentation permanente auprès de l'UE. S'intéressant de près aux droits des LGBTI en Europe, Adam a pris son poste actuel au Conseil de l'Europe.

Milo Vieira est codirecteur·rice du Girofard, le centre LGBTI+ de Bordeaux - Nouvelle-Aquitaine. D’abord engagé·e en tant que bénévole, il a notamment contribué à développer la pratique sportive inclusive à Bordeaux, à travers des initiatives comme le GiroSport ou les Cannelions. Fort·e de ses expériences professionnelles et associatives, Milo a acquis de solides compétences en accompagnement social, en promotion de la santé et en gestion de projet, qu’il met aujourd’hui au service de la communauté LGBTQIAP+. Il participe activement à la création et à la mise en œuvre de dispositifs innovants, conçus pour répondre aux besoins spécifiques des personnes LGBTQIAP+, tout en veillant au partage des résultats obtenus. Milo œuvre également au renforcement de la coopération entre les structures territoriales, dans une logique de mutualisation des savoirs et des pratiques.

Mauro Cabral Grinspan coordonne le projet mondial sur la dépathologisation des personnes intersexuées à InterAction for Health and Human Rights. Il est également collaborateur scientifique à l'Université libre de Bruxelles et participe à des initiatives éditoriales dans les domaines des études intersexes, des études antigenre et de la santé et des droits sexuels et reproductifs. Argentin vivant actuellement à Bruxelles, il est impliqué dans la défense des droits de l'homme depuis le milieu des années 90 ; il a notamment cofondé GATE en 2009 et en a été le directeur exécutif entre 2017 et 2022, et a participé à l'élaboration des Principes de Jogjakarta (2006) et des Principes de Jogjakarta Plus 10 (2017). Il est également coauteur du projet de loi argentin sur la protection intégrale des caractéristiques sexuelles, et a édité le livre Interdicciones. Escrituras de la Intersexualidad en Castellano, et a publié de nombreux articles spécialisés et divulgateurs. Historien de formation et de passion, ses travaux de recherche actuels portent sur la mobilisation du passé dans le contexte du droit à la vérité appliqué aux violations des droits de l'homme commises à l'encontre des personnes intersexuées dans les établissements de soins de santé.

Vincent Reillon est chargé de plaidoyer à Forbidden Colours, consultant indépendant, formateur et auteur spécialisé dans l'inclusion des personnes LGBTIQ+. Il travaille à l'intersection de la politique, des droits de l'homme et de la communication publique, menant des efforts de plaidoyer de haut niveau pour faire avancer les droits des personnes LGBTIQ+ en Europe. Il a mené des campagnes contre les lois sur la propagande anti-LGBT en Europe. Il a été diplomate pour la France au Conseil de l'UE et expert politique au Parlement européen.

Ahmet Sitki Demir est un actHIViste musulman non-binaire et queer, urbaniste, travailleur culturel et commissaire d'exposition basé à Berlin. Le travail d'Ahmet se caractérise par une approche intersectionnelle critique de la diversité et sensible à la discrimination. Iel travaille actuellement pour l'organisation allemande de lutte contre le sida « Deutsche Aidshilfe » en tant que directeur adjoint de la campagne nationale de prévention sanitaire GBTIQ+ « IWWIT - ICH WEISS WAS ICH TU » (Je sais ce que je fais). Depuis plus de quinze ans, Ahmet s'intéresse aux discours relatifs à la théorie postcoloniale, à l'accès et aux barrières sociales, ainsi qu'au féminisme intersectionnel, en se concentrant sur l'imbrication du genre, de l'orientation sexuelle et de la pauvreté. Traduire et transférer les codes culturels d'un groupe à l'autre et rendre compréhensibles les affiliations multiples a toujours été le travail de base pour iel. Dans des projets tels que « Thinking from the outskirts of the city » à Berlin et « LastHomo ?! » à Vienne, Ahmet est intervenu et a collaboré au sein de champs et de cultures urbaines queer/migrantes.

Jonathan Gregory est titulaire d'un master en éducation des adultes et a le privilège de gérer la campagne « IWWIT - ICH WEISS WAS ICH TU » pour la Deutsche Aidshilfe depuis 2023. Cette campagne est financée par le ministère allemand de la santé et se concentre sur la prévention du VIH et des IST chez les hommes gays, bisexuels et queers, ainsi que chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes depuis 2008. En 2009, il a commencé à travailler comme bénévole à la Berliner Aidshilfe. Il y animait des ateliers de sensibilisation et de prévention du VIH à l'intention des étudiants. Il a eu l'occasion de travailler pour d'autres ONG queer dans le domaine de la prévention du VIH et de la réduction des risques à Berlin. C'était un bon moyen de professionnaliser son activisme et de renforcer les communautés et les réseaux en Allemagne.